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L'export de L'art contemporain 

Avec Lee Seulgi, on retourne à nos racines. Elle s’intéresse à l’artisanat traditionnel qui se perd au fil du temps. Des choses anciennes qu’elle veut retrouver et lié au monde moderne dans lequel nous vivons. Ainsi, elle produit des oeuvres au moyen de techniques traditionnels et historiques auxquels elle associe des élément plus contemporains. Découvrez ses projets dans cette vidéos

Yangachi est un artiste qui parodie l’histoire contemporaine et la politique coréenne. Dans l’interview ci-dessous. Vous pourrez voir qu’il remet en question l’utilisation des caméras de surveillance en les utilisant pour réaliser le projet DoveHyunsook. Il rappelle qu’il est possible de les pirater. Il met aussi en jeu une narration, une série qui raconte l’histoire d’un personnage aux multiples personnalités, le pigeon et Hyunsook, représentant différent côté de soi. Pour lui cette idée de faire une oeuvre narrative représente le contraste amusant de l’attachement que son pays a pour les dramas coréens malgré le fait que leur contenu soit toujours critiquer.

Nam Hwayeon s'intéresse aux frontières entre les individus et l'histoire, entre le patrimoine politique et culturel. Diverses formes de documents d'archives servent souvent de fondement à ses œuvres. Elle soulève des objets, des espaces et des personnes hors de leur contexte historique et les pose dans notre époque actuelle afin de renégocier leur sens et leur signification. Nam Hwayeon montre clairement que les temps dans lesquels nous vivons seront toujours influencés par notre perception du temps.

Jun Sojung s’intéresse au quotidien et à la manière dont il interagit avec l’art. Dans ces oeuvres, elle associe des formes narratives et documentaires en y introduisant une grande variété de médiums, comme des interviews, des dessins, de la musique, des photographies, etc. 

Elle est intéressée par le concept de temps et par la répétition des expériences émotionnelles dans nos vies. Elle utilise les histoires des individus qu’elle croise et les raconte dans ses oeuvres à travers des mises en scène, des performances et des narrations en utilisant des textes anciens comme référence.

Dans ses oeuvres, Kim Heecheon évoque comment ceux qui sont habitués à internet, aux réseaux sociaux et assistés par des appareils « intelligents » appréhendent le monde « réel » et comment, en retour, celui-ci s’adapte à ces nouvelles conditions.

Il questionne la temporalité dans laquelle nous vivons et comment nous percevons le monde avec ces outils numériques.

Exemple de Every smooth thing through Mesher, commandé à l’origine pour la Biennale de Gwangju 2018

 

 

 

 

Annexe

lA FIGURE DE PROUE DE l'art contemporain Coréen 

Lee Ufan 

Lee Ufan est né en 1936 dans un village rural en Corée sous la domination coloniale japonaise. Ses premières années ont été marquées par une éducation confucéenne stricte où il a été formé à la peinture au pinceau en Asie de l'Est. L'acte discipliné et répétitif de dessiner des points et des lignes - le fondement des arts classiques chinois - influencerait particulièrement sa pratique artistique plus tard dans la vie. En 1956, Lee a fréquenté le Collège national des beaux-arts de Séoul et en 1958 transféré à l'Université Nihon de Tokyo pour étudier la philosophie et l'esthétique.

 

Lee a pris de l'importance à la fin des années 1960 en tant que principal théoricien et praticien de Mono-ha, un mouvement artistique japonais né du tumulte anti-autoritaire et anticolonialiste de l'après-guerre. Il a souligné l'utilisation de matières physiques brutes laissées à disperser, à maigrir, à laisser tomber ou à casser en fonction de leur situation. Appliquant le structuralisme, la phénoménologie et la métaphysique asiatique au dialogue avec les pratiques post-minimalistes internationales, Arte Povera, Nouveau Réalisme et Land art, il a développé un langage artistique radical tournant autour de la notion de rencontre - voyant la nue existence de ce qui est réellement devant nous et en se concentrant sur le monde" tel qu'il est".

 

 

Dans les années 80, les artistes coréens sont de plus en plus libérés. Cela se ressent aussi chez Lee Ufan, qui adopte une nouvelle vision créative :

 

"Jusqu'au début des années 80, je travaillais continuellement sur des compositions en série qui étaient toutes des évolutions sur l'idée de l'infini. En travaillant sur eux, je me suis rendu compte que le support laisser intact était un meilleur représentation de l'infini. Depuis lors, chaque coup de pinceau s'est progressivement libéré de mon contrôle afin de respirer profondément dans l'espace et d'atteindre sa propre existence supérieure. (Lee Ufan)"

 

Cette nouvelle pensée se manisfestera dans la série From/With Winds, Relatum et Correspondance, qui a pour but de faire réfléchir la relation entre ce qui est exprimé et ce qui ne l'est pas dans ses oeuvres. Il développe cette pensée dans cette vidéo: